Depuis la grenouille que les paysans
coupent en deux, laissant se traîner au soleil la moitié supérieure, les
yeux horriblement sortis, les bras tremblants, cherchant à s’enfouir
sous la terre, jusqu’à l’oie dont on cloue les pattes, jusqu’au cheval
qu’on fait épuiser par les sangsues ou fouiller par les cornes des
taureaux, la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme.
Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.
2 commentaires:
C'est dans quel ouvrage ?
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