où les lézards, pour ne pas mourir de soif, lèchent leurs larmes,
où des insectes se désaltèrent de la rosée nocturne patiemment prise au piège de leur carapace,
où les serpents à la longue patience boivent les infimes gouttes accrochées à leurs écailles,
et il est aussi des hommes, ici et là, au cœur de l'infini des foules, qui survivent de la pauvre condensation de leur nuit intérieure.
René Pons
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